Il y a actuellement un débat en Belgique concernant la limitation des numéro INAMI (numéros d'identification pour l'Assurance maladie) accordés aux médecins. Ces numéros sont nécessaires pour pouvoir exercer la médecine en Belgique, et il y a actuellement un déficit de médecins généralistes dans le pays. Certains estiment que la limitation des numéros INAMI est une solution pour réduire les coûts de la sécurité sociale, mais d'autres soutiennent que cela limite l'accès des patients aux soins de santé. Ils proposent plutôt d'ajuster le nombre de numéros INAMI chaque année en fonction des besoins en matière de soins de santé.

Un numéro Inami est un numéro d'identification utilisé par l'Institut national d'assurance maladie invalidité (INAMI) en Belgique pour identifier les professionnels de la santé. Cela inclut les médecins, les dentistes, les infirmiers, les kinésithérapeutes, les psychologues, etc. Les professionnels de la santé en Belgique ont besoin d'un numéro Inami pour exercer leur métier et pour être couverts par l'assurance maladie.
Les numéros Inami sont attribués aux professionnels de la santé lorsqu'ils terminent leur formation et sont admis au Conseil de l'Ordre de leur profession. En Belgique, le nombre de numéros Inami disponibles est limité, ce qui a conduit à la création de quotas pour les étudiants en médecine et en dentisterie.
Le décret récemment adopté par le Parlement de la Communauté française de Belgique instaure un concours d'admission pour les études de médecine et de dentisterie à partir de l'année académique 2023-2024, qui remplacera l'examen d'entrée actuel et augmentera le quota de numéros Inami de 505 à 744 pour les étudiants qui obtiendront leur diplôme en 2028.
Il y a un manque de médecins généralistes en Belgique, en particulier dans les communes rurales, qui affecte plus de la moitié des communes du pays. L'âge des médecins et l'image de la profession sont cités comme étant des facteurs contribuant à cette pénurie, mais le numerus clausus, qui limite le nombre d'étudiants qui reçoivent un numéro INAMI (nécessaire pour exercer la médecine en Belgique) à la fin de leurs études de médecine, est également pointé du doigt. Des fonds Impulseo ont été mis en place pour aider à l'installation de médecins dans les zones à faible densité de médecins, avec une prime de 20 000 euros proposée pour les médecins ouvrant un cabinet dans ces zones.

Le système de santé en Belgique est considéré comme étant de bonne qualité, mais il y a des failles dans la répartition des médecins généralistes dans le pays, ce qui peut créer des "déserts médicaux" dans certains endroits. Il y a actuellement un déficit de médecins généralistes en Belgique, en particulier dans les régions de Bruxelles et de Wallonie, et ce déficit devrait s'aggraver dans les prochaines années.
La cause principale de ce déficit est le manque de numéros INAMI (numéros d'identification pour l'Assurance maladie) attribués aux médecins. Les étudiants en médecine doivent passer un concours pour obtenir un numéro INAMI, mais il y a actuellement plus de candidats que de numéros disponibles. Pour résoudre ce problème, il a été proposé d'ajuster le nombre de numéros INAMI chaque année en fonction des besoins en matière de soins de santé, mais cette solution n'a pas encore été mise en place.
Il semble que les étudiants en médecine en Belgique manifestent pour dénoncer le contingentement des numéros Inami, qui limitent le nombre de médecins en Belgique. Le projet de loi qui permettrait de limiter davantage le nombre de numéros Inami délivrés aux étudiants du sud du pays a été voté en commission et a été renvoyé devant le Conseil d'Etat.
Une délégation des manifestants a été reçue par le chef de cabinet du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, mais celui-ci a maintenu sa position sur la nécessité d'instaurer un filtre aux études plus efficace dans la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le contingentement des numéros Inami a été instauré en 1997 et depuis, la Fédération Wallonie-Bruxelles a diplômé plus de médecins que le nombre de numéros Inami qui lui était normalement dévolu, ce qui a causé des tensions communautaires.

La pénurie de médecins en Belgique est un problème qui s'aggrave depuis plusieurs années. Selon des chiffres de l'Inami (l'Institut national d'assurance maladie-invalidité), plus de 300 communes belges souffrent de ce manque de médecins généralistes, contre 232 en 2011 et moins d'une centaine en 2006. Cela signifie que plus de la moitié des communes belges (53,3%) sont touchées par ce problème, qui affecte autant la Flandre (49%) que la Wallonie (51%).
Les fonds Impulseo ont été mis en place pour aider à l'installation des médecins dans les zones reconnues comme ayant une "faible densité" de médecins par l'Inami. Les médecins qui ouvrent leur cabinet dans ces zones peuvent bénéficier d'une prime de 20 000 euros (taxée au taux préférentiel de 16,5%). Les causes de la pénurie de médecins en Belgique incluent l'âge des médecins et l'image de la profession, ainsi que le numerus clausus, qui limite le nombre d'étudiants qui peuvent obtenir un numéro Inami à l'issue de leurs études de médecine.